Durant la Seconde Guerre mondiale, Grenoble était située en zone occupée (sous l'administration de Vichy, de l'Italie puis de l'Allemagne) et a vu plusieurs noyaux de résistance émerger. Cette résistance s'est tout d'abord constituée dans la ville de Grenoble à l'initative de personnes dont les noms sont restés célèbres : Marie Reynoard, Eugène Chavant, Léon Martin, Jean Perrot, l'abbé Pierre. Ils furent progressivement rejoints par des militant·e·s politiques (communistes notamment) puis par les personnes souhaitant échapper au Service de travail obligatoire (STO). À partir de 1942 et l'occupation italienne, la résistance se déplace dans les montagnes environnantes et différents maquis se constituent pour vivre et préparer les attaques des résistant·e·s. Ces maquis furent largement soutenus par la population locale (parfois cependant contrainte par la force de les aider matériellement).
À Grenoble, les principaux actes de résistance furent :
Pour l'ensemble de ces actes de résistance, Grenoble fut nommé Compagnon de la libération le 4 mai 1944. Vous pouvez visiter le site web de l'Ordre de la libération qui relate l'histoire de la résistance en Isère.
Pour en savoir plus sur l'histoire de la résistance en Isère, vous pouvez visiter le Musée de la Résistance et de la déportation de l'Isère qui propose une exposition permanente sur l'histoire de la Résistance française pendant la seconde guerre mondiale en Isère. Chaque année, une nouvelle exposition temporaire dévoile un aspect peu connu de la période 1939-1945 en France.
Par ailleurs, vous trouverez dans la plupart des bibliothèques et les archives municipales et départementales de nombreux ouvrages et documents consacrés à la Résistance à Grenoble et en Isère.