CCIF Isère

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Cette structure n'existe plus ! Mais on veut quand même la garder en mémoire.

proposée

Le Collectif Contre l’Islamophobie en France est une association de défense des droits humains fondée en 2000, dont la mission est de combattre l’islamophobie. Définie comme l’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des individus ou des institutions en raison de leur appartenance réelle ou supposée à l’Islam, l’islamophobie se présente comme l’expression acceptable d’un racisme qui ne dit pas son nom.

Le CCIF accueille et soutient toutes les victimes d'actes islamophobes (insulte, menace, agression), mais également les témoins d'un acte islamophobe (profanation, article de journal, déclaration d'un élu, propos d'un policier, etc.). Il les aide à porter plainte le cas échéant.

En se basant sur les plaintes et informations reçues, le CCIF publie chaque année un rapport sur les actes islamophobes en France.

Le CCIF regroupe près de 10 000 adhérent-e-s en France. Il n’est lié à aucun parti politique ou groupe religieux spécifique.

Permanence du lundi au vendredi, 9h30-13h et 14h-17h30.

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En octobre 2020, à la suite de l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin menace de dissolution l'association, qu'il qualifie d'« ennemie de la République », et qu'il accuse d'être « manifestement impliquée » dans l’assassinat de Samuel Paty. Le Monde note alors qu'il n'y a pas sur Internet de trace d'un quelconque message du CCIF lié à l'affaire, et la direction du collectif affirme qu'« aucune information n’a été relayée sur [ses] réseaux ou par tout autre moyen ». De fait, l’enquête judiciaire n'a pas retenu l'hypothèse d'un lien entre le CCIF et l'assassinat de Samuel Paty. Malgré tous les éléments innocentant le CCIF dans cette affaire, Gérald Darmanin annonce le 19 novembre sur Twitter : « Conformément aux instructions du président de la République et du Premier ministre, j’ai notifié aux responsables du CCIF l’intention d’engager la dissolution de leur structure. Ils ont désormais 8 jours pour faire valoir leurs observations ». Amnesty International avertit alors que « [cette] dissolution serait un coup porté au droit à la liberté d’association et aurait un effet dissuasif sur tous les défenseur·e·s des droits humains engagés dans la lutte contre le racisme et la discrimination. À ce jour (...) rien ne montre que le CCIF représente un danger pour la sécurité nationale ou l’ordre public, qui pourrait justifier sa dissolution ». La Ligue des droits de l'homme dénonce la dissolution. Selon l'ONG Human Rights Watch, cette dissolution « mal avisée du gouvernement s’inscrit dans une dérive sécuritaire plus large mettant en danger les libertés ». [1]

Dans la foulée de l'annonce de la dissolution, la mairie de Grenoble s'engage également dans la stigmatisation de cette association et lui demande de rembourser les subventions qu'elle lui a versé pendant plusieurs années pour soutenir son travail juridique. Plusieurs manifestations sont venues dénoncer la réaction de la mairie de Grenoble et son absence de soutien malgré une stigmatisation de l'association largement dénoncée. [2]

Le CCIF en France a porté plainte contre sa dissolution mais sa requête a finalement été rejetée par le Conseil d'Etat 24 septembre 2021, elle a mené cette affaire devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme [3]

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_contre_l%27islamophobie_en_France

[2] /evenement/manifestation-contre-lislamophobie-le-racisme-deta

[3] https://hudoc.echr.coe.int/fre#{%22itemid%22:[%22001-222933%22]}

Mis à jour : le 2 juin 2024 12:39

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_contre_l%27islamophobie_en_France

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