Commémoration et de dénonciation des personnes SDF mortes dans la rue
Le collectif mort de rue s'est créé en 2011, quand des personnes réunies dans le Parlons-en ont été particulièrement indignés par une succession de décès d'habitantes et d'habitants de la rue entre 2010 et 2011. "C’est parce que nous sommes indigné-es de cette condamnation à une double exclusion, celle subie dans la vie et celle subie dans la mort, parce que nous nous battons contre l’oubli que le collectif «Mort De Rue» a été créé."[1]
Mort de rue Grenoble mène plusieurs actions complémentaires pour interpeller sur les conditions de vie (et de mort) et redonner une dignité aux personnes vivant à la rue :
Le collectif est ouvert à tous et toutes et composé de personnes d'horizons variés (travailleur.se.s sociaux, habitant.e.s de la rue, citoyens. N'hésitez pas à le rejoindre si le projet vous intéresse! Les réunions du collectif ont lieu le dernier jeudi du mois de 12h30 à 14h dans les locaux de Point d'eau.
Pour rappel, l'espérance de vie d'une personne vivant à la rue est inférieure à 50 ans en France, soit 30 ans de moins que la moyenne nationale. De même alors que l'Etat gère l'hébergement d'urgence "au thermomètre" c'est à dire en ouvrant les lieux d'hébergement qu'en hiver, le collectif rappelle qu'on meurt autant à la rue en été et appelle à ouvrir d'avantage de places d'hébergements en été.
[1] Description du collectif sur leur site web : https://mortderuegrenoble.wordpress.com/les-actions/