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Le stade des Alpes est un équipement sportif appartenant à la Métro qui a été inauguré en 2008 après cinq ans de travaux. D'une capacité de 20 000 places, il accueille des compétitions de football, de rugby, des concerts ou des spectacles. Il compte sept salons de réception, une salle de presse, seize loges privées et83 caméras de surveillance disséminées à l'intérieur et aux abords du stade. Situé à cheval sur l'ancien stade Charles Berty et sur une partie du parc Paul Mistral, sa construction a coûté près de 94 millions d'euros aux collectivités locales. Depuis l'automne 2012, la gestion du stade des Alpes a été confiée à l'entreprise privée Carilis, en délégation de service public (DSP) (4).
Décidée au printemps 2001 par la mairie de Grenoble et la Métro, la construction du stade des Alpes a suscité une vive opposition. L'association SOS Parc Paul Mistral, regroupant près de 500 adhérent·e·s a organisé de nombreuses campagnes d'informations contre le stade. Sa pétition pour un stade « moins cher, moins grand et ailleurs » a recueilli plus de 10 000 signatures, et elle a lancé de nombreux recours juridiques pour dénoncer les irrégularités techniques et administratives du chantier et du permis de construire. De novembre 2003 à février 2004, pour bloquer le chantier, plusieurs dizaines de personnes ont construit et occupé dix cabanes construites dans les arbres menacés du parc Paul Mistral, jusqu'à leur expulsion violente par les forces de police.
Les principales raisons pour lesquelles de nombreuses personnes se sont opposées à la construction du stade des Alpes sont les suivantes :
Pour en savoir plus sur le stade des Alpes et le mouvement d'opposition qu'il a soulevé, nous vous recommandons la brochure Le stade des Alpes n'aura pas lieu,ainsi que l'article du Postillon "Si on rasait le Stade des Alpes ?"
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/élections_municipales_françaises_de_2001#Grenoble
(2) Selon une étude de l'Institut de veille sanitaire (InVS) réalisée en mars 2015, Grenoble figurait à la 5ème place du classement des villes les plus polluées aux particules fines (dont la taille est inférieur à 10 microns) : http://www.invs.sante.fr/beh/2015/1-2/pdf/2015_1-2_3.pdf
(3) Voir la brochure Le stade des Alpes n'aura pas lieu.
(4) Source : Le Postillon, "Si on rasait le Stade des Alpes ?". L'OFIPUPI est l’observatoire grenoblois de la finance publique.
(5) En 2004, le groupe japonais Index Corporation, fournisseur de composants et de contenus pour téléphones mobiles (sonneries, fonds d’écran, vidéos, jeux, horoscopes...), a pris le contrôle du club grenoblois en rachetant les actions détenues par la mairie. La création du stade des Alpes et son faible loyer ont constitué des cadeaux de choix pour ces investisseurs privés.
(6) Voir à ce sujet l'article du Postillon "Si on rasait le Stade des Alpes ?" faisant le bilan des transferts d'argent public vers les différentes entreprises privées.
(7) Le journal Cahiers du football disait à ce propos en 2002 "il est donc évident que les élus et dirigeants grenoblois veulent aller un peu vite en besogne. A l’heure actuelle, les besoins des supporters du club sont loin de ceux auxquels pourra répondre le futur stade"
1 Avenue de Valmy 38000 Grenoble