Description
DOCUS SONORES Modus Operandi « A-t-on le droit d’exprimer sa colère ? »
– DÉCONSTRUIRE L’IMAGINAIRE COLONIAL –
Printemps arabes, Black Lives Matter, Me Too, affaire Adama Traoré, manifestations pour l’environnement, la dernière décennie est secouée par une furieuse et réjouissante envie d’en finir avec le mépris. Partout dans le monde, les peuples expriment leur désir d’émancipation, de liberté, de renouveau. Partout, cette énergie stimulante et cette dynamique salutaire sont confrontées aux postures défensives d’une minorité bien assise, arc-boutée sur ses privilèges hérités d’un autre âge.
C’est dans ce contexte que nous souhaitons proposer des espaces d’expression pour celles et ceux qui proposent une lecture différente, interrogent notre manière de faire société et luttent contre les assignations.
Au travers d’un geste artistique et une parole intellectuelle, scientifique, universitaire et citoyenne, nous porterons un regard sur un monde bouleversé par les revendications de véritables changements de paradigmes. Nous valorisons celles et ceux qui portent une parole innovante, politique, contemporaine et pertinente dans le domaine des luttes contre toutes les formes de dominations qui produisent rejets, destructions et discriminations. Domination de l’homme sur l’homme, de l’homme sur la femme, de l’Homme sur l’animal et la nature.
Pour la première édition de cet évènement, nous nous attacherons à déconstruire l’imaginaire colonial. Cet héritage du passé qui constitue le socle d’un racisme et d’une violence encore trop prégnante dans notre société. Pour en finir avec cet héritage et construire un nouveau modèle de société plus juste, il convient de faire face à ce sujet et de nous interroger sans équivoque.
Les structures locales
Contre Courant (association étudiante de Sciences Politiques), Mix’Arts (association culturelle et d’éducation populaire), PEPS (mouvement politique et d’éducation populaire d’écologie sociale et populaire) et Survie (association de lutte contre la françafrique) s’associent pour proposer un mois d’événements à prix libre, à Grenoble et dans l’agglomération, pour tenter, ensemble, de déconstruire l’imaginaire colonial.