Le système carcéral en France est fortement opaque, et peu d'informations sont disponibles sur les prisons, d'autant que les journalistes et autres instances de contrôle démocratique n'ont que peu accès aux prisons.
Pour en savoir plus sur les prisons, vous pouvez prendre contact avec le Groupe local d'observation de l'OIP à Grenoble, une antenne locale de l'Observatoire International des Prisons. L'OIP a pour but de promouvoir, partout dans le monde, le respect des personnes incarcérées au regard des instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme : « Considérant que l’emprisonnement est une atteinte à la dignité de la personne, l’OIP agit pour la défense des droits fondamentaux et des libertés individuelles des personnes détenues ».
Vous pouvez également contacter l'association Genepi Grenoble l'antenne locale du Génépi, une association étudiante qui veut favoriser le décloisonnement des institutions carcérales par la circulation des savoirs entre les personnes enfermées, ses bénévoles et la société civile. Génépi organise des activités de soutien scolaire à l’intérieur de la prison, ainsi que des actions d’information et de sensibilisation pour le public afin de susciter une prise de conscience sur la réalité de la prison en France.
Vous pouvez encore vous documenter avec le Mouvement abolitionniste des prisons et des peines, un mouvement de réflexion qui recherche les moyens les plus intelligents possibles de glaner les idées concernant l’inutilité et/ou la dangerosité du châtiment quel qu’il soit.
A Grenoble, le collectif "Salle 5" a observé et analysé de nombreuses audiences de comparutions immédiates et la vie des personnes incarcérées suite aux comparutions. Plusieurs articles sont regroupées et éditées dans la Revue "Salle 5" disponible à Antigone.