Démocratie participative de proximité
Démocratie participative de proximité
Les Associations d'Habitants du Grand Grenoble, Lien et Ouverture (LAHGGLO) est l'association réunissant les différentes unions de quartier de l'agglomération et des environs de Grenoble, une union de quartier est une assemblée consultative locale d’habitant·e·s du quartier. L'association s'est créée en 1999 au moment où l'agglomération prenait de nouvelles compétences qui échappaient aux communes et sur lesquelles les unions de quartier souhaitaient donner leur avis.
Afin d’informer la société civile, les membres de LAHGGLO participent à différentes instances institutionnelles :
Au Conseil de Développement de la Métropole :
Séances Plénières
COMMISSION 1 : Aménagement, Territoire et Mobilité
COMMISSION 2 : Culture, Solidarité et Démocratie
COMMISSION 3 : Innovation/Emploi
A La Commission Consultative des Services Publics Locaux :
au sein de La Métro
au sein du Conseil Général
au sein du Syndicat Mixte des Transports en Commun (SMTC)
Pour connaître la liste de l'ensemble des unions de quartier adhérentes à LAHGGLO, vous pouvez vous reporter à cette page.
Créées progressivement à Grenoble depuis 1926, les unions de quartier sont ouvertes à tou·te·s les grenoblois·es : "Constituées sous forme d’associations loi de 1901, elles sont ouvertes à tous les habitants. Chacun peut y adhérer pour faire valoir son point de vue sur la vie de son quartier."[1]. Principalement portées sur le cadre de vie, l'urbanisme ou la vie quotidienne (stationnement, transports, vie sociale, propreté, scolarité...), elles restent ouvertes à l'ensemble des thématiques sur laquelle elle sont sollicitées par les habitant·e·s.
En 2008, la ville de Grenoble a rédigé une "Charte de la démocratie locale" de manière à préciser (et à limiter) les prérogatives des instances de démocratie participative. Une stagiaire chargée de l'élaboration de cette charte à Grenoble a témoigné de son expérience après coup : "En fait, il y a aujourd’hui une confusion importante sur la question de la démocratie participative, sur ses finalités. Alors soyons clairs : il s’agit bien de tenter de pallier à une crise de la démocratie représentative et non de proposer un système politique alternatif. Aujourd’hui, on peut dire simplement que la démocratie participative est devenue un instrument de gouvernement, de gestion de la population. Depuis bien longtemps il n’est plus question dans les services de la mairie qui lui sont consacrés de parler d’autogestion, d’émancipation des habitants et de renforcement du pouvoir que chacun pourrait légitimement revendiquer sur sa vie et ses conditions de vie. Aujourd’hui la démocratie participative vise à expliquer, faire accepter et/ou renforcer le système représentatif." Vous pourrez retrouver l'ensemble de l'interview sur le site du tamis : Dans les coulisses de la démocratie participative Link: /texte/grenoble-dans-les-coulisses-de-la-democratie-parti.
[1] Brochure de description des unions de quartier, disponible sur le site du CLUQ, comité de liaison des unions de quartier : http://cluq-grenoble.org/WordPress/wp-content/uploads/2015/07/029-B004-CM-DU-22-06-2015.pdf Link: http://cluq-grenoble.org/WordPress/wp-content/uploads/2015/07/029-B004-CM-DU-22-06-2015.pdf